6.868 antennes 4G déclarées par Bouygues Telecom au 1er mars 2014
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L'Agence nationale des fréquences (ANFR) publie aujourd'hui les derniers chiffres de son observatoire mensuel des déploiements des réseaux 2G/3G et 4G. Au 1er mars 2014, 13.599 sites ont été autorisés pour la téléphonie mobile très haut débit (4G) tous opérateurs confondus. Ce chiffre est en hausse d'environ 5,1 % sur un mois.

Bouygues Telecom totalise à cette date 6.868 antennes 4G (6.029 en service) dont 2.658 en 2,6 GHz (854 en service), 1.143 en 800 MHz (dont 378 en service) et 6.373 en 1.800 MHz (5.537 en service), ces dernières étant uniquement utilisables que depuis le 1er octobre 2013. C'est encore une fois le premier opérateur en nombre d'antennes 4G déployées mais également en terme d'accords ANFR.

Pour la 2G, la 3G et la 4G, l'Observatoire indique le nombre d'antennes-relais qui ont reçu un accord de l'ANFR ainsi que le nombre d'antennes que les opérateurs ont déclarées en service auprès de l'Agence (après avoir obtenu un accord de l'ANFR, un opérateur doit mettre son installation en service sous 18 mois s'il ne veut pas perdre le bénéfice de cet accord). L'Observatoire recense ces informations pour chaque opérateur de réseau mobile : Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR.

Une distinction est faite en fonction de la bande de fréquence utilisée par l'installation radioélectrique :



L'Observatoire comporte enfin, pour chaque type de service (2G, 3G et 4G) et par bande de fréquences, le nombre de supports autorisés.
Exemple : sur un pylône sont installées une antenne-relais de SFR et une antenne-relais de Bouygues Telecom. Le service est de l'UMTS 2.100 pour chaque opérateur. Ce cas sera compté comme suit : "+1" dans la colonne UMTS 2.100 pour SFR et "+1" dans la colonne UMTS 2.100 pour Bouygues Telecom. En revanche, il ne comptera que comme un unique support supplémentaire.
Les colonnes "Accord ANFR" décomptent tous les accords d'implantation délivrés par l'ANFR au 1er du mois considéré, déduction faite des abandons qui ont pu avoir lieu. Les sites qui font l'objet d'une simple déclaration, c'est-à-dire ceux qui présentent une puissance inférieure à 5W, ne sont pas comptabilisés.
Source : ANFR.