Inondations : Bouygues Telecom désinstalle certains équipements par sécurité

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Les inondations touchant la capitale ont contraint Bouygues Telecom à désinstaller par sécurité certains de ses équipements de téléphonie fixe et mobile. Jean-Bastien Guiral, le directeur du réseau Ile-de-France de Bouygues Telecom a été interviewé à ce sujet par nos confrères de Silicon.fr.

On y apprend notamment qu'une cellule de crise a été activée depuis mercredi matin afin de suivre l'évolution de la situation et anticiper les éventuels impacts sur les équipements de l'opérateur. Deux points de la situation sont effectués chaque jour.


Malgré l'importance des crues, seuls quelques sites sont hors-service dans la Seine-et-Marne et le Loiret, le plus souvent en raison de pannes d'électricité et non parce qu'ils sont inondés. Bouygues Telecom est intervenu dans deux tunnels à Paris où des baies radio assurant la couverture mobile ont été démontées par anticipation. "C'est d'ailleurs ainsi que nous tentons de travailler partout, tant sur le réseau fixe que mobile : en démontant les installations avant qu'elles ne soient touchées par la montée des eaux, nous pouvons assurer une reprise plus rapide des services lorsque s'amorce la décrue" déclare Jean-Bastien Guiral. L'opérateur se souvient de la violence des inondations en octobre dernier sur la Côte d'Azur qui avaient empêché d'agir préventivement, d'où l'objectif aujourd'hui d'éviter si possible que le scénario ne se reproduise.


Les principaux risques liés aux inondations se situent d'abord sur les sites d'émission/réception puis sur les gros datacenters du réseau de Bouygues Telecom. L'opérateur y a organisé sur chacun des rondes de nuit assurées par les collaborateurs pour surveiller la montée des eaux. Le datacenter de Nanterre, classé point d'importance vitale par les autorités, est lui plus spécifiquement concerné par un risque de coupure électrique, même si ce type de site est évidement protégé par une double alimentation électrique. Dans l'hypothèse, il serait alors alimenté par les groupes électrogènes, avec une autonomie d'une semaine.

Source : Silicon.fr.