La CFE-CGC/UNSA attaque l'ARCEP suite à l'autorisation de refarming 2G vers 4G accordée à Bouygues Telecom

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Le syndicat CFE-CGC/UNSA (France Telecom - Orange) va attaquer devant le conseil d'Etat la décision de l'ARCEP autorisant Bouygues Telecom à réutiliser ses fréquences 1.800 MHz en 4G (voir notre article) car il estime que "Cette autorisation est certes assortie de conditions... mais une fois de plus, aucune n'est posée sur l'emploi, alors que la catastrophe est d'ores et déjà annoncée en la matière dans le secteur des télécoms".

Selon l'organisation, cette décision "bouleverse la donne sur la 4G" et crée une "insécurité juridique et économique pour les opérateurs télécoms".


La CGE-CGC/UNSA semble donc prendre au sérieux les chantages à l'emploi de SFR qui annonçait 5.000 suppressions de poste et de Free avec 2.500 suppressions si Bouygues Telecom obtenait un tel accord de l'ARCEP (voir ici). Rappelons que l'opérateur promettait au contraire la création de 400 emplois dont la moitié chez ses sous-traitants en cas d'autorisation de refarming de ses fréquences 1.800 MHz !


L'Autorité des télécoms continue donc d'être la source de vives critiques autour des risques sur l'emploi occasionnés par ses décisions, le quotidien économique Les Echos rappelle en effet que dans une tribune parue la semaine dernière, les deux ministres Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin avaient déjà vilipendé l'ARCEP pour sa "démagogie consumériste" et critiqué l'absence d'étude d'impact sur l'emploi lors de l'octroi de la quatrième licence mobile à Free.

Vous pouvez retrouver le communiqué de la CFE-CGC/UNSA à ce sujet en cliquant ici.

Sources : Les Echos, 01net & CFE-CGC/UNSA.